Le Lavoir de Rébrun
Si les lavandières utilisaient depuis longtemps un trou d’eau suffisamment profond pour laver leur linge, le bâtiment n’a été construit qu’en 1951. À partir de cette époque, l’adduction d’eau dans le village et dans les hameaux commençait à être installée. Ce lavoir, comme les autres à donc été progressivement abandonné, il a pourtant été rénové, on y accède par le chemin désigné par « impasse du lavoir ».
Le Lavoir du Château
Il s’agit d’un lavoir privé inutilisé depuis longtemps dont nous avons recueillis peu d’informations et dont nous ignorons sa date de création. Il est situé sur le domaine du Château, au bord de la Teyssonne en aval du pont de chemin de fer du moulin. Bien qu’en état de délabrement, il reste toutefois dans un meilleur état que le lavoir public de Changy. On peut encore y voir la toiture, la porte d’accès, une plateforme de quai apparemment en bois afin que les lieux soient aisés à nettoyer et un chaudron utilisé pour faire bouillir l’eau.
Le lavoir public de Changy
Rappelons l’historique de ce lavoir, déjà mentionné dans l’article précédent.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la commune de Changy s’est munie d’un lavoir municipal. À l’époque, il eu une importante fonction sociale en réunissant la famille agrandie, celle du village. Il est situé sur la départementale D8 menant à Ambierle, au bord de la Teyssonne, à proximité de la station d’épuration.
La construction de ce lavoir fait suite à une offre de parcelle faite par M. le Marquis de Lévis à la Mairie et ce avec quelques obligations: La superficie du terrain est de 8 ares, et la surface est un triangle dont le coté le long de la rivière Teyssonne mesure 54 mètres. La commune s’engage à faire construire un lavoir «pour abriter les laveuses» et pas autre chose. Le 7 décembre 1862, la municipalité délibère et accepte le don avec ses contraintes.
La décision de construire le lavoir fait suite à l’offre de Mlle Petit Picolière
Le 14 juin 1874, le maire Gontier présente le plan et le devis d’un « lavoir public que Mlle Joséphine Petit Picolière offre de construire à ses frais en faveur de la commune sur la rivière Teyssonne et sur un terrain communal ». Le Conseil accepte la proposition de cette construction « si utile qui préservera la santé et la vie de bien des mères de famille ». Le conseil autorise donc Mlle Petit à bâtir en ce lieu et accorde à sa demande « l’usage exclusif du lavoir quatre ou cinq jours par année, durant sa vie et celle de son frère »
Les photographies précédentes, prise il y a quelques années, nous montre l’entrée du lavoir. Il est envahi par le lierre, mais on distingue encore l’écriteau « LAVOIR PUBLIC » au dessus de la porte.
De nos jours, il ne reste plus grand-chose : les murs !
Nous ignorons quand la toiture s’est effondrée, mais les débris ont été évacués et l’intérieur se trouve complètement dénudé : il ne reste plus aucun équipement utilisé pour laver le linge, pas de banc de lavoir servant d’étagère pour poser le linge propre et les effets des laveuses, pas d’étendoir sur lesquelles le linge était mis à égoutter, plus de cuvier. La nature a repris possession du sol, le dallage ou pavage facilitant le nettoyage des lieux a disparu, remplacé par des arbres. Nous apercevons à peine un « quai » en granit, blocs de pierre basse inclinée vers l’eau bordant le cours d’eau jouant le rôle de pierre à laver. Aujourd’hui, la Teyssonne n’atteint plus cette pierre
Certes, ce lavoir appartient à l’Histoire de notre village, mais peut-on dire qu’il fait partie de notre Patrimoine ?